En forme après un vol de nuit ?
Oui, c’est possible ! Astuces et conseils…
Il vous est surement arrivé de devoir passer une nuit dans un avion lors d’un vol long-courrier. En dehors de ceux qui ont la chance de pouvoir voyager en classe Affaire dans de larges fauteuils en cuir inclinables à 90 degrés, il faut reconnaître que ces voyages s’apparentent plus à un calvaire qu’à une nuit récupératrice ! Bruit, espace confiné, froid découlant d’une climatisation trop forte, voisin gênant, réveil brutal… Agents de voyages de l’agence OnParOu.com Selectour, nous voyageons régulièrement à travers le monde pour visiter les hôtels que nous revendons. Ces voyages professionnels appelés également « Éductour ou Fam Trip » ne sont pas des vacances, loin de là.
Sur des durées courtes, nous sommes amenés à visiter plusieurs dizaines d’hôtels, le tout dans un rythme soutenu et les visites débutent dès notre notre arrivée à l’aéroport de destination. Il est donc impératif d’arriver en pleine forme et ce indépendamment du vol de nuit. Nous allons donc vous donner quelques conseils et autres astuces pratiques que nous avons pu tester dans la réalité, voyage après voyage, vol de nuit après vol de nuit.
En appliquant ces conseils pratiques, vous vous rendrez compte qu’un vol de nuit n’est pas nécessairement synonyme de nuit difficile qui engendre une lourde fatigue, accentuée par le décalage horaire. Vous n’arriverez plus fatigué le premier jour de vos vacances !
L’option d’un vol de jour ?
Sur certaines destinations (l’Asie par exemple), il est possible de choisir entre un vol de jour et un vol de nuit. Par exemple, pour se rendre au Vietnam à Ho Chi Minh (ex Saïgon), vous avez le choix entre le vol d’Air France de jour et le vol de la compagnie nationale Vietnam Airlines qui opère de nuit. Certains seront donc logiquement tentés de choisir le vol de jour pour éviter les désagréments d’un vol de nuit.
Nous considérons qu’il s’agit d’un mauvais choix surtout si vous suivez nos conseils pour réunir les conditions d’une bonne nuit dans l’avion. En effet, si vous dormez, le vol de nuit passera beaucoup plus vite et vous n’arriverez pas nécessairement plus fatigué qu’un vol de jour. Un vol de jour au-delà de 6-8 heures est extrêmement pénible malgré les repas servis à bord et les films visionnés qui ponctuent le vol. Les nerfs sont soumis à rudes épreuves et l’on arrive généralement avec une lourde fatigue nerveuse. De plus, le fait de partir de nuit vous permet de gagner un jour sur la durée de votre voyage ce qui n’est pas anodin. Pour les conseils généraux concernant un vol classique de jour, nous vous invitons à consulter notre rubrique : « Les bons conseils pour votre vol !«
Avant le vol : Le choix du siège
Le choix du siège est un facteur important pour réunir les conditions d’un vol de nuit agréable. Les meilleurs sièges en classe Économique se situent vers l’avant de l’appareil, après les rangées des classes supérieures ou aux niveaux des ailes. Les turbulences y sont naturellement moindres par rapport aux sièges du fond de l’appareil. L’un des avantages d’être situé à l’avant de l’appareil est le fait que vous sortirez parmi les premiers (après ceux des classes supérieures). Par conséquent, vous serez également à l’avant de la file d’attente pour les formalités de douane et donc vous aurez moins d’attente. Cela vous semble peut-être un détail mais après 11 h de vol, ça l’est beaucoup moins.
Côté hublot ou coté rangé ? C’est un choix personnel. Si vous n’avez pas tendance à vous rendre souvent aux toilettes, préférez bien sûr un siège côté hublot pour ne pas être dérangé par les allées et venues de votre voisin. De plus, vous pourrez vous caler la tête contre le hublot via un manteau replié en forme d’oreiller. Pour ma part, c’est de loin le meilleur siège, suivi du couloir pour étendre les jambes. Il y a de plus, un peu plus de place au niveau du hublot pour y glisser une veste pliée par exemple. Air France a interrogé ses clients et voici le résultat. Le siège côté hublot est le plus convoité : par 59 % des répondants, contre 38 % pour le siège côté allée et seulement 3 % pour celui du milieu.
La plus mauvaise place revenant à celle située entre deux sièges dans la rangé du milieu qui comprend généralement 4 sièges. Les configurations les plus fréquentes pour les appareils longs courriers sont 2 – 4 – 2 ou 3 – 4 – 3 soit une rangée de 3 sièges, une rangée de 4 sièges et une rangée de 3 sièges). La configuration 3-4-3 est présente par exemple dans les Boeing 777.
Pour choisir son siège, vous avez deux la possibilité. La première est de pré-réserver à l’avance auprès de la compagnie l’emplacement de son siège (pré-sitting). Cela est généralement possible en contactant directement le help-desk de la compagnie ou via l’application de la compagnie mais généralement seulement 48 ou 72 heures avant le départ.
Si vous réservez votre voyage via (bonne) une agence de voyages, celle-ci est en mesure bien sûr d’effectuer votre pré-sitting. Nous concernant, c’est un service que nous proposons de façon systématique à nos clients dès lors qu’ils voyagent sur une compagnie régulière (le pré-sitting n’est pas possible sur les vols charters).
Attention, la plupart des compagnie facturent un supplément sur certains sièges. Chez Air France, cette option payante est appelée « Option Siège ». Voici les différents choix possibles :
- Le siège «standard» à environ 20 € selon les destinations
- le siège «plus» à environ 75 € aux issues de secours
- les sièges «duo» sur les côtés dans les Airbus A 330 ou au fond de la cabine dans les Boeing 777, à 30 euros
Notez que les passagers « platinium » du programme Flying Blue ont accès à tous ces sièges gratuitement. Air France vend aussi des sièges avec un supplément à l’avant de la cabine Eco, une option à proscrire puisqu’ils sont situés derrière la rangée où sont installées les familles avec bébé. Le calme n’est donc pas garanti.
Si vous réservez votre billet d’avion directement sur le site de la compagnie, la plupart vous donnent le choix du siège parmi ceux encore disponibles. Si vous n’avez pas eu le temps au préalable de réserver votre siège, nous vous conseillons alors de vous rendre le plus tôt possible à l’aéroport en espérant que votre souhait sera exaucé par l’agent de la compagnie lors de l’enregistrement. La plupart des sièges étant déjà pré-réservé longtemps à l’avance, vous risquez de ne pas avoir beaucoup de choix.
Avant le vol : Les Préparatifs
Nous allons vous donner la liste des produits à ne pas oublier et qui vont vous aider à optimiser au mieux cette nuit passée dans l’avion. Il va de soi que ces produits doivent faire partie de votre sac cabine et non de votre sac enregistré en soute. Les produits doivent rester accessibles pendant le vol.
Les médicaments de base en cas d’urgence
Tout d’abord, quelques médicaments de base sont indispensables. Imaginez une seule fois que votre estomac vous fasse des tours alors que vous êtes déjà dans la salle d’embarquement et qu’une diarrhée se profile à l’horizon…. Vous comprendrez qu’il faut tout prévoir au cas où ! Cette situation n’est pas anecdotique, surtout si vous revenez de pays où notre estomac d’européen est soumis à de rudes épreuves. Pour avoir déjà vécu cette situation, je peux vous assurer que je ne me sépare jamais de mes médicaments d’urgence !
Plutôt que de vous encombrer de boites de médicaments, il vous suffit dans une mini-trousse d’y ajouter une plaquette par médicament, amplement suffisant pour un vol aller et retour.
Récapitulatif des médicaments de base à emporter avec soi :
- Aspirine ou Doliprane
- Spasfon (pour les maux d’estomac)
- Immodium – Ercefuryl (pour les diarrhées d’origine bactériennes)
- Anti nauséeux (contre le mal des transports)
- Vitamine C (contre les fatigues passagères et notamment celle du jet-lag)
Les articles de toilette
Il vous faut également prévoir quelques produits de toilettes. Vous vous rendrez compte du réel plaisir que procure une toilette même de chat après plusieurs heures passées dans un avion. Pour ma part, j’ai l’habitude de procéder à une toilette dès mon réveil et je m’arrange toujours pour la faire alors même que les passagers sont encore endormis. Dès votre réveil, n’attendez pas, vous évitez ainsi le rush des toilettes et vous pouvez prendre votre temps. Sachez que les voyageurs se ruent aux toilettes généralement une fois les plateaux du petit déjeuner débarrassés.
Voici les produits que j’emporte : brosse, crème hydratante (une solution consiste à demander à votre pharmacien des échantillons gratuits qui ne prennent que très peu de place), des lingettes parfumées (toujours utiles, existe en échantillon), une brosse à dent de voyage (petit format, s’achète dans les pharmacies), dentifrice (également existe en échantillon en pharmacie), un déodorant pour la toilette du réveil (existe également en format de poche toujours en pharmacie), un savon en micro-dosette et une mini serviette en coton (car s’essuyer le visage avec une serviette en papier fournie dans les toilettes de l’avion n’est pas des plus agréables). N’oubliez pas également de prévoir des bonbons ou chewing-gum par respect pour votre voisin afin de garder tout au long du vol une haleine fraîche et agréable.
Récapitulatif des produits de toilette :
- Brosse
- Crème hydratante
- Lingettes parfumées
- Brosse à dents mini
- Dentifrice mini
- Déo format de poche
- Échantillon de savon ou en micro-dosette
- Mini-serviette en coton type torchon prenant peu de place
- Bonbons ou chewing-gums pour une haleine fraîche
Les 3 Indispensables : Boules quiès – Masque de nuit – Oreiller
S’il y a trois choses que vous ne devez surtout pas oublier, c’est bien le trio incontournable : Boules quiès, masque de nuit et oreiller. Certains compagnies encore généreuses fournissent ce trio pour les vols de nuit pour tous ses passages et ce même en classe Eco. Ce n’est malheureusement plus le cas pour notre compagnie nationale (il n’y a pas de petites économies).
Prévoir des boules quiès de qualité pour vous isoler du bruit. Ne comptez pas sur celles qui sont quelques fois fournies par les compagnies, en mousse et de qualité moyenne. Le masque de nuit est également indispensable. Pour caler votre tête et éviter qu’elle ne glisse sur votre voisin, il existe des oreillers gonflables assez pratiques que vous trouverez très facilement dans les zones duty des aéroports. Pour ma part, je préfère de loin me caler contre un hublot avec mon sac de cabine (pour combler le vide parfois grand entre le siège et le hublot sur certains appareils) auquel je pose le petit oreiller fourni par la compagnie. Ainsi, je m’arrange toujours dans la mesure du possible pour obtenir un siège côté hublot (en préréservant ce siège qui est gratuit sur l’application de la compagnie ou avec un grand sourire à l’enregistrement, c’est une place assez facile à obtenir).
Le casque à réduction de bruit
Si vous êtes amené à voyager régulièrement, je vous invite fortement à faire l’acquisition d’un casque ou écouteurs à réduction de bruit. De quoi s’agit-il ? Ce sont des casques ou oreillettes qui vous isolent des bruits extérieurs. Le bruit est une fluctuation de pression. Si une source auxiliaire (dite secondaire) émet une onde de pression (un bruit) avec la même amplitude et en opposition de phase avec le bruit indésirable, les deux champs de pression se superposent pour donner le silence. C’est le principe des casques à réduction de bruit. Les deux plus célèbres d’entre eux sont le casque BOSE Qiet Comfort (qui existe en version écouteurs) et les écouteur AirPods pro.
Pour avoir testé à plusieurs reprises, je peux vous assurer que cela relève du sensationnel. Une fois le casque sur les oreilles et activé (une pile est nécessaire), vous êtes littéralement coupé du monde dans un silence total. Vous pouvez écouter de la musique sans augmenter le volume et sans fatiguer vos oreilles. Sachez qu’il existe des adaptateurs pour pouvoir visionner les films avec ses écouteurs : Transmetteur Bluetooth AurFly Pro . Vous pouvez dès lors vous relaxer devant un film comme si vous étiez installé dans le canapé de votre salon. Certes, l’investissement est de taille mais le tester, c’est l’adopter ! Rien à voir avec les écouteurs en plastique bas de gamme que vous prêtent les compagnies. Vous pouvez également vous servir de ce genre de casque pour trouver plus facilement le sommeil mais dans ce cas, les oreillettes intra auriculaires ont plus adaptées.
Des vêtements adéquates et de rechange
Pour être bien dans un avion et trouver les conditions d’un bon sommeil, il faut avant tout se sentir bien dans ses vêtements. Choisissez des vêtements chauds pour le froid parfois vif de l’air pressurisée et suffisamment amples pour favoriser la circulation. Pour ma part, je prévois toujours dans mon petit sac à dos cabine :
- 1 bas de pantalon type survêtement en coton ou polaire très ample
- Une paire de chaussette épaisse et chaude
- 1 haut type polaire extensible et chaud
- 1 écharpe de type cheich en coton pour parer aux clims agressives et protéger la gorge
Dès lors que l’avion a décollé, je me lève pour me changer aux toilettes et enfiler ma tenue « de nuit ». En plus de ma tenue de nuit (lorsque je voyage vers une destination tropicale), je prévois également dans mon sac cabine une nouvelle tenue que j’enfile lors de ma toilette du matin avant l’atterrissage (par exemple caleçon propre, tee-shirt, short et claquettes).
Pourquoi cette deuxième tenue ? Ne vous êtes-vous jamais retrouvé dans une sensation plus que désagréable une fois arrivé sur le tarmac de l’aéroport en tenue de ville (écharpe, manteau, grosses chaussures…) quand il fait 30° C avec un taux d’humidité de 80 % ?
Et, n’oubliez pas qu’une fois l’avion atterri, la douche est encore loin ! Il vous faut passer les formalités, attendre votre bagage sur le tapis roulant, passer la douane auquel s’ajoutent le transfert pour se rendre à l’hôtel, le check-in pour se voir remettre les clés, le casse-tête pour repérer son numéro de chambre sur le plan de l’hôtel et l’attente finale que le bagagiste ait monté votre bagage (si possible dans la bonne chambre !!). Ouf ! En résumé, un véritable marathon avant de pouvoir enfin se doucher et se changer !! Autant donc affronter ce marathon dans une tenue adéquate.
Deux solutions s’offrent à vous : soit vous prévoyez une tenue adaptée que vous enfilez juste avant l’atterrissage (c’est mon cas) soit vous rangez cette tenue dans votre sac de soute que vous placez sur le dessus du sac. Une fois atterri, un petit tour aux toilettes de l’aéroport et vous enfilez votre tenue légère et propre en quelques minutes. Je peux vous assurer que vous vous sentirez vraiment mieux. Certes, cela n’a pas l’effet de la douche à l’hôtel mais c’est très agréable de se sentir quelque peu « propre » et léger après 10 heures de voyage. L’option de la tenue de rechange dans le sac de cabine a également un autre avantage. Si par mégarde, vos bagages de soute ne vous ont pas suivi à destination (ce qui arrive fréquemment), vous disposez d’une tenue de rechange le temps de récupérer via le prochain vol vos affaires (expérience également vécue plusieurs fois).
Ah, j’oubliais mais cela va de soi, le jean en avion est bien sûr à proscrire !
Pendant le vol
Votre siège ne vous convient pas ?
N’hésitez pas à changer de siège dès le décollage une fois que le signal lumineux vous autorise à vous lever. Cela n’est pas interdit, loin de là. Vous pouvez aussi demander au personnel de bord de vous trouver un meilleur emplacement, cela ne coûte rien et cela fait partir de leur travail.
Une rangée de sièges est vide ?
Une rangée de sièges est inoccupée ? N’attendez pas que d’autres se les accaparent ! Installez-vous vite confortablement ! Remontez les accoudoirs, enfoncez les ceintures non indispensables entre les sièges, attachez votre ceinture en la laissant bien visible du personnel de bord (pour cela attachez là par-dessus la couverture !), prenez toutes les couvertures disponibles pour avoir bien chaud, enlevez vos chaussures et préparez-vous à passer une bonne nuit. Ne tenez pas compte de ce que les gens autour de vous peuvent dire où penser, vous ne les reverrez jamais et il n’est absolument pas interdit de s’allonger sur plusieurs sièges vides !!!
Un vol de nuit avec bébé !
Si vous devez voyager avec un bébé, voici quelques conseils spécifiques. Tout d’abord, sachez que vous pouvez dans certains cas (selon les compagnies et les aéroports) garder en zone d’embarquement votre poussette – poussette canne uniquement – jusqu’à l’embarquement dans l’avion. Cette demande doit être formulée au moment de l’enregistrement des bagages : n’hésitez-pas à insister auprès de l’agent au sol. Cela vous permettra de conserver votre bébé dans sa poussette et éventuellement de lui permettre de dormir si celle-ci est suffisamment inclinable. Prévoyez une house (en vente dans les magasins pour bébés) pour ranger votre poussette, vous éviterez ainsi qu’elle soit détériorée. Si vous prévoyez de ranger votre poussette canne dans une house, n’oubliez pas au moment de l’enregistrement de donner la house afin que l’étiquette bagage soit collée sur la house et non sur la poussette !
La poussette n’est pas acceptée en bagages cabine à moins que ses dimensions n’excède pas 15 x 30 x 100 cm pour une poussette canne. Seule une poussette sur le marché n’excède pas ces dimensions une fois pliée (et est donc acceptée en vol), il s’agit de la poussette révolutionnaire Babyzen Yoyo.
Pour le vol, sachez qu’il existe des berceaux nacelles (amovibles) dans les avions et ce dans toutes les classes. Ces berceaux sont accrochés sur la séparation au niveau des premières rangées situées juste après les toilettes. Les nacelles sont adaptées aux bébés pesant moins de 10 kg et mesurant moins de 70 cm.
Pour bénéficier d’une nacelle pour bébé, vous devez en faire la demande au préalable car elles sont en nombre limitée. Il est donc important de contacter la compagnie le plus tôt possible car en plus d’une nacelle encore disponible, vous devrez également obtenir les sièges dans les quelques rangées qui accueillent les nacelles (des sièges souvent payants qu’il est nécessaire de réserver).
Démarrez votre nuit le plus tôt possible !
Il arrive quelque fois que l’avion décolle en milieu ou fin de soirée, 22h ou 23h. Il vous faut alors attendre au minimum 1h30 à 2h avant que le repas vous soit servi à bord. Le temps que l’hôtesse ou steward vous débarrasse de votre plateau une fois votre repas terminé, vous n’êtes pas « couché » avant 1 h du matin. Dans l’éventualité d’un vol de 9h, cela veut dire que vous n’aurez qu’à peine 5 h de réel sommeil. N’oubliez pas en effet, que le personnel vous réveille au minimum 2h30 avant l’atterrissage, le temps de vous servir le plateau du petit déjeuner. Pourquoi dans ce cas ne pas sauter le plateau repas du dîner ?? Pour ma part, j’ai pris l’habitude quand le vol décolle tardivement de prendre un en-cas à l’aéroport afin de préparer ma nuit dès le début du vol.
Le somnifère : un allié qui doit rester occasionnel mais indispensable
Nous n’allons pas faire l’apologie des somnifères mais il faut reconnaître qu’ils sont un allié indispensable pour passer une bonne nuit dans un avion. Rappelons que la prise de somnifère doit être de l’ordre de l’occasionnel pour éviter les risque d’accoutumances. Pour ma part, j’utilise le somnifère Stilnox, qui m’a été conseillé par un ami pilote de ligne (uniquement sur ordonnance !). Il ne procure aucun effet secondaire (état nauséeux, sensation de flottement au réveil) et vous procure 6 heures de sommeil continu avec au réveil la réelle impression d’avoir passé une excellente nuit. Très efficace et indispensable mais à consommer avec modération !
Évitez l’alcool et buvez beaucoup !
Il est bon de rappeler les consignes de base. Évitez la consommation excessive d’alcool (surtout si vous prenez un somnifère par la suite !) et buvez beaucoup pour éviter les méfaits de l’air pressurisée qui a tendance à déshydrater les organismes. L’alcool accélère la déshydratation renforçant la soif. Prévoyez à l’aéroport après le passage de la sécurité (car à la sécurité, elle sera confisquée) d’acheter au minimum une demi-bouteille d’eau. Malgré les boissons gratuites à disposition, il n’est pas toujours facile d’obtenir un verre d’eau en pleine nuit par exemple. Ainsi, vous n’êtes pas dépendant des boissons fournies par le personnel.
Au réveil, un petit stimulant pour affronter le jet-lag
Après ma bonne nuit de 6 heures, ma nouvelle tenue de rechange propre et légère et ma toilette pour être parfaitement réveillé, je me réserve toujours un stimulant au petit déjeuner type vitamine C ou multi-vitamines (Vitalité 4G). Cela permet d’être en meilleur forme pour gérer cette première journée toujours délicate le temps de s’adapter au décalage horaire (jet-lag en anglais).
Il est bon de rappeler que le décalage horaire devient difficile à supporter à partir de 4 fuseaux horaires. Les symptômes du jet-lag se manifestent par des insomnies, des perturbations du sommeil, des somnolences en journées, des maux de tête… Les voyages vers l’est (côte Asie) sont parait-il les plus fatigants car vous allez dans le sens inverse du soleil. Pour ma part, c’est l’inverse. Sachez que vous pourrez récupérer en moyenne 1h1/2 (de décalage horaire) par jour en voyageant vers l’ouest et 1h par jour en voyageant vers l’est. En d’autres termes, pour un voyage en hiver aux Maldives (4 h de décalage), il vous faudra 4 jours pour récupérer du décalage horaire. Dans tous les cas, plus vous vous forcerez à vous caler sur l’heure locale, plus vous vous adapterez vite. En résumé, si vous avez sommeil en pleine journée, ne dormez surtout pas et tenez bon jusqu’à la nuit. Si vous n’avez pas du tout sommeil dans l’autre cas quand il commence à faire nuit, prenez occasionnellement un somnifère ou mieux de la mélatonine. Autre solution, faîte des longueurs dans la piscine de l’hôtel le temps de bien vous fatiguer !
Est il exact que les sièges du fond de l avion ne sont pas l idéal car on ressent beaucoup plus les turbulences et le bruit, nous partons aux Seychelles avec Emirates. Merci de votre réponse
Bonjour,
Ceci n’est plus vrai dans les appareils longs-courriers récents type Airbus A330, A380 ou Boeing 777. Or, les appareils cités sont très présents dans la flotte de la compagnie Emirates. Vous n’avez donc pas de craintes à avoir à ce sujet.
Bon vol !
bonjour
Ah ! vous me rassurez; la dernière fois que j’ai pris l’avion en 2003 j’ai été malade tout le trajet (11h) : vertige, déséquilibré… Je reprends l’avion bientôt pour les Antilles (9h) et j’ai réservé des sièges vers la queue sur Airbus a330-300 ( rangée de deux ), et je me demande si j’ai bien fait car je crains que l’on ressente plus les tangages vers la queue ).
quand pensez vous
merci
cdt
bonne soiree
Bonjour,
Merci pour votre intérêt.
Ne vous inquiétez-pas, les différences sont minimes en terme de secousses mais il est vrai que plus vous vous situez à l’avant de l’appareil, plus elles sont moindres. Encore faut-il traverser des zones de turbulences atmosphériques ce qui n’est pas toujours le cas, fort heureusement. A partir de la queue de l’A330-300, vous serez effectivement dans une configuration 2-3-2 au lieu de 3-3-3- pour les rangées précédentes. Il y aura donc 7 personnes au lieu de 9 par rangée. Vous aurez un peu moins l’impression d’être les uns sur les autres et vous pourrez plus facilement vous lever à partir de 2 sièges que 3 surtout si vous êtes côté hublot ! Voilà une façon voir les choses de façon plus positives !
Bon vol ! 🙂
On sent l’expérience des vols de nuit derrière cet article dont j’ai trouvé certains conseils pour le moins insolites (la tenue tropicale à enfiler à l’arrivée, la classe du gentleman qui débarque aux Antilles en short et tong !! -) j’adore ! Merci à l’auteur !!
-bonjour ,très sympa votre site et très » instructif » le 06/11/2016 je part avec des amis à Maurice avec Corsair ,nous voyagerons sur un B747-400 ,nous souhaitons réserver des sièges au premier rang ,en sachant que l’une des personnes a un bébé .
Combien y a t’il de sièges au premier rang de ce type d’appareil ? et sont ils vraiment plus confortables ?
merci pour votre réponse .
Bonjour,
Merci pour votre intérêt. Le 747-400 de Corsair (qui au passage sera abandonné par Corsair l’année prochaine) possède une configuration 3-4-3 en classe Horizon (éco), il y a donc 10 sièges par rangée. Si vous souhaitez bénéficier d’une nacelle pour le bébé, il vous faudra obligatoirement être situé dans l’une des 4 rangées « premier rang » située à l’avant de chaque zone c’est à dire les sièges faisant face à la cloison, là ou sera amarrée la nacelle pour le bébé. Je vous invite à contacter le Help Desk de Corsair au 3917 pour choisir dès à présent votre siège (un service facturé 10 €) si vous avez réservé directement auprès de la compagnie ou à contacter votre agence de voyages qui aurait du vous proposer ce service. Sachez enfin que certains sièges dits « Siège + » sont avec supplément (80 €) car bénéficiant de plus d’espace pour les jambes par exemple au niveau des issues de secours.
Plus d’infos sur le site de Corsair :
http://www.corsair.fr/vol/services/Services-Corsair/Services/siege-plus
Cordialement
Je prévois de rentrer en France prochainement c est un vol de nuit. Je pars de Montreal et je voulais savoir si prendre un vol de nuit est plus dangeureux au un vol de jour. Sachant que j ai très peur en avion est ce que ça bouge bcp la nuit ou pas vraiment ? Merci et vos conseilles sont super
Bonjour Annie,
Merci pour votre intérêt et vos encouragements !
Concernant la dangerosité d’un vol, le fait de voler de jour ou de nuit n’a aucune importance. La présence d’éventuelles de turbulences n’ait pas liée au temps (celui de l’heure, de jour ou de nuit) mais au temps (celui lié à la météo) ! En clair, cela n’a aucune importance de voler de jour ou de nuit. De plus, le fait d’avoir des turbulences pendant un vol n’a pas d’incidences directs sur la dangerosité d’un vol. Imaginez vous dans une grosse berline sur une petite route de campagne quelque peu cabossée : pensez-vous réellement avoir un accident ? Non et fort heureusement. Il en est de même pour un avion. Traverser des turbulences est quelque chose de très routinier pour un vol (qu’il s’agisse d’un Paris – Bordeaux ou d’un Paris – New-York) et cela ne doit pas vous inquiéter outre mesure. Et n’oubliez jamais que l’avion est le moyen de transport le plus. On estime à 100 000 le nombre de vols QUOTIDIENS dans le monde et combien de fois entendez-vous parler de vrais crashs aériens ? Il y a 44 fois plus de décès en voiture qu’en avion !!!
Bon courage pour votre vol transatlantique
Vol de nuit Londres New York . Je prends un somnifère ou melatonine.
Merci pour votre réponse.
Bonjour,
Il s’agit de deux choses différentes. Le somnifère (pris occasionnellement pour éviter toute dépendance) vous permettra de dormir quelques heures pendant le vol alors que l’intérêt de la mélatonine est d’adapter votre organisme au décalage horaire seulement une fois arrivé à destination.
Cordialement,
je vien de lire ton article , super merci pour l’article.
Article très instructif, j’y ai pioché plein de petites astuces
Merci à l’auteur
Merci pour votre message de soutien.
A bientôt,
Bonsoir,et merci pour toutes ces informations….
Nous allons à medduparhu (l’hôtel),dans une semaine,et ns avons comme transfert vol domestique+seepboat…alors que précédemment j’ai lu pour le transfert c’est l’hydravion pour aadaran medduparhu.,.Qu’en sera t’il? j’appréhende bcq le speedboat,car je suis fragile de l’estomac.Pouvez vs me dire si le bateau secoue bcq. dois je prévoir des médicaments pour le mal de mer? Merci
Bonjour,
Merci de votre intérêt. L’île – hôtel de Adaaran Select Meedhupparu est accessible depuis Malé via deux possibilités. La plus courante et également celle que nous conseillons (car spectaculaire et inoubliable) est l’hydravion. Comptez 45 mn de survol en hydravion entre l’aéroport de Malé et l’île – hôtel de Meedhupparu. L’autre possibilité est le vol domestique Malé – aéroport local de Dharavandhoo suivi de 40 mn de sppedboat. La première est la plus onéreuse (le transfert coûte près du double, 375 USD contre 200 USD). C’est peut-être pour cela que votre package inclut ce type de transfert, pour apparaître moins cher ou peut-être en raison de votre arrivée tardive (car les hydravions ne volent pas la nuit). Concernant le transfert en speedboat, tout dépend de la météo. Si celle-ci est clémente, la mer sera calme et sans conséquence sur votre confort à bord. En revanche, s’il y a un gros grain, un orage ou pire une dépression, la mer pourra être très agitée et le transfert de 40 mn pourra s’avérer très mouvementé. Une de notre agent de voyages, Linda, a vécu une expérience similaire lors d’un voyage professionnel aux Maldives : Lire l’article. De plus, il est de tradition que les vedettes rapides Maldiviennes effectuent leur traversée de jour et de nuit et ce quelle que soit la météo. Dons, au final pour répondre à votre question, OUI, n’oubliez pas des anti-nauséeux au cas-où !
Bien cordialement