Cuba et la folie cubaine !
Quand les destinations du Maghreb boivent la tasse, d’autres voient la vie en rose. C’est le cas de Cuba qui vit une véritable frénésie depuis 2015 directement liée au réchauffement des relations avec les États-Unis. L’île affiche une incroyable envolée avec une progression des touristes de 17 % (évolution 2014/2015) dont 47 % de plus de voyageurs français ! Les tour-opérateurs surfent sur la vague et lancent de nouveaux clubs. En plus des prix qui flambent (la demande étant très forte), cette folie cubaine n’est pas sans poser de nombreux problèmes sur place dans un pays où l’organisation touristique était déjà plus ou moins chaotique pour cause d’embargo. Hôtels pris d’assaut, clients délogés pour cause de surbooking, soucis de disponibilité sur les voitures de location, guides francophones introuvables, services défectueux… Certains tour-opérateurs vont même jusqu’à retirer momentanément la destination de leur production ! Il nous a semblé important de faire un point sur l’état de la situation sur place tout en rappelant les recommandations de base pour envisager un séjour à Cuba dans les mois qui viennent.
L’hystérie Cubaine
Depuis 2014, les vacanciers français anticipent un changement d’ambiance dans l’île lié à la possible arrivé en masse de touristes américains. Il est vrai que les touristes de l’Oncle Sam sont de plus en plus présents. Avec 161 000 touristes américains en 2015, leur nombre a progressé de 77 % l’an dernier ! Plusieurs compagnies aériennes américaines ont déjà déposé des demandes de dessertes directes : Américan Airlines, Delta, United, JetBlue, Southwest, Alaska Airlines… Dans quelques mois, les vols commerciaux réguliers reprendront entre les deux pays, dans la limite de 110 vols quotidiens, ce qui « va contribuer de manière importante » à l’activité touristique de l’île, a déclaré le ministre du Tourisme cubain Manuel Marrero.

La visite du Président des États-Unis sur l’île en mars 2016 a marqué la début d’une normalisation des relations entre les deux pays mais l’élection récente de Trump a quelque peu refroidi ce réchauffement !
Ainsi, la plate-forme Airbnb a obtenu le feu vert du gouvernement américain pour accepter les réservations de clients du monde entier dans l’une de ses 4 000 offres à Cuba. Quant aux français qui affectionnent tant le côté authentique, ils veulent bien-sûr tous découvrir Cuba ou redécouvrir l’île avant qu’elle ne soit envahie par les Mac Do et autres Starbucks à tous les coins de rue ! Ainsi, on observe un engouement voire une hystérie typiquement française sur la destination ainsi qu’un effet de mode.
Bienvenue à Cuba !
A ce jour, rien n’a véritablement changé à Cuba excepté l’arrivée progressive d’entrepreneurs privés et l’ouverture de rares boutiques de mode américaine dans La Havane. Quant à la situation politique et économique, elle demeure inchangée. Ainsi, les relations entre Cuba et les États-Unis sont toujours marquées par l’embargo américain mis en place depuis le 7 février 1962.

La Havane concentre à elle seule toute la frénésie autour de Cuba. © nadezdastoyanova / 123RF Banque d’images
En clair, le peuple cubain est toujours touché par les restrictions à tous les niveaux : nourriture, carburant, biens de consommation… C’est pour ces raisons que les cubains ont développé un véritable art de la débrouille et du système D. Les touristes en subissent bien sûr les conséquences de façon d’autant plus brutale qu’ils sont de plus en plus nombreux sur l’île. La demande tout azimut explose.
Tout devient alors problématique : les hôtels n’ont pas assez de chambre pour répondre à la demande, le stock de voiture de location est insuffisant, les guides officiels manquent, les réceptifs sur place sont débordés et l’organisation ne suit plus. Résultats, les péripéties pour les touristes s’enchaînent : retard dans les transports, changement d’hôtel non prévu lié au surbooking, voiture de location ou bus en panne, problème d’approvisionnement permanent, service aléatoire…

Les croisiéristes sont également très présents avec de nombreuses escales de programmées. Ici, le MSC Opéra dans le port de La Havane en avril dernier.
Cuba reste une île fabuleuse et l’extraordinaire gentillesse de ses habitants vous fera vite oublier ces désagréments à condition d’avoir été quelque peu informé de la situation réelle sur l’île avant votre départ. L’occasion de rappeler les nombreuses spécificités cubaines et les aléas du moment que vous aurez de grande chance de vivre une fois sur place. L’objectif étant un tant soit peu de garder sa bonne humeur quelles que soient les circonstances ! L’autre solution que préconisent certains professionnels est de différer votre projet de voyage à Cuba, le temps que la situation se normalise et que l’industrie touristique opère sa mutation. C’est dire si la situation sur place est tendue.

Les touristes n’ont pas fini de subir les aléas d’une industrie touristique cubaine qui peine à faire face à l’arrivée des visiteurs. Les circuits posent le plus de problème.
A noter que si les circuits posent problème, les séjours balnéaires en formule tout compris ne sont que peu impactés. Une solution est donc d’opter pour un séjour farniente et de remettre à plus tard la découverte culturelle de Cuba quand les circuits seront plus sûrs. Quelque soit l’option choisie, n’oubliez jamais que ce que vous pourrez vivre de malencontreux le temps d’une semaine, les cubains le vivent toute l’année et la majorité d’entre-deux avec humour et joie de vivre !

Pour éviter tous les aléas cubains du moment, la meilleure des solutions est encore d’opter pour un séjour farniente en tout compris ! Ici la plage de Cayo Santa Maria.
Spécificités cubaines
Les rues de la Vieille Havane : le quartier a été reconnu au Patrimoine Mondial de l’UNESCO. La richesse architecturale de ce quartier ne fait aucun doute. Certaines rues sont vivantes et colorées. Notez que la plupart du temps, les touristes doivent transporter leurs bagages pour accéder aux hôtels dont certains ne sont pas toujours facilement accessibles dans les petites rues. Ces hôtels ont beaucoup de cachet mais peuvent être parfois peu entretenus et n’ont pas connu de rénovation récente. Il arrive également que dans quelques établissements, certaines chambres n’aient pas de fenêtre ou donnent sur une rue très passante et donc bruyante.

Taxi vélos dans une rue de la vieille Havane. © delcreations / 123RF Banque d’images
Les vieilles américaines : Véritables bijoux roulants embellis par les mécanos cubains, génies de mécanique, il n’est pas rare que celles-ci connaissent bon nombre de pannes et de problèmes techniques. Aujourd’hui, ces voitures sont à La Havane ce que sont les gondoles à Venise. L’emblème de la ville mais également une importante manne financière à exploiter.

Les vieilles américaines qu’elles soient toutes ridées ou rutilantes font toujours autant rêver ! © kmiragaya / 123RF Banque d’images
Nacional, Presidente, Hostal del Tejadillo, Ambos Mundos… Que ces hôtels de renom soient situés dans la veille Havane, sur le Malecon ou au Vedado, ils se basent pour la plupart sur des standards hôteliers assez anciens couplés à des niveaux tarifaires relativement élevés. Cette contradiction peut être déroutante lors de leur découverte.

L’imposant hôtel Nacional est l’un des symboles de la ville de La Havane mais également représentatif d’une hôtellerie cubaine plus que vieillissante.
L’hôtellerie cubaine en général souffre d’un problème de qualité et certaines régions peuvent être plus touchées que d’autres. C’est par exemple le cas des villes à l’Est de Cuba (Bayamo, Holguin ou Santiago par exemple) qui démontrent d’évidents problèmes de qualité, de propreté et de service. Les touristes sont très souvent surpris par la décoration des chambres, par l’ancienneté du matériel et de la climatisation. Cuba semble être resté figé dans une autre époque. Attention à l’hébergement en casa particular. Celui-ci n’a rien à voir avec les gîtes de nos campagnes ou les paradors espagnols. Il s’agit d’un logement chez l’habitant avec un niveau de confort extrêmement simple. Le but étant de partager un moment de vie authentique et convivial avec des cubains le temps d’une nuit.

Les casas particular qui accueillent les touriste sont parfois d’un confort limite mais la gentillesse des propriétaires est toujours là ! © delcreations / 123RF Banque d’images
Le rhum et les cigares : le rhum est un des éléments essentiels de la culture cubaine et il dispose de son propre musée à La Havane. Attention toutefois aux heures et jours d’ouverture, malgré sa popularité, il peut être fermé à l’arrivée des touristes ! Quant aux cigares, ils connaissent les mêmes aléas que le rhum en ce qui concerne la fermeture imprévue des fabriques et des musées par le gouvernement. Attention aux cigares achetés dans la rue qui sont tous des contrefaçons ! Les vrais cigares peuvent être achetés dans les boutiques officielles et les fabriques et un maximum de 50 pièces pourra être ramené en France.
La gastronomie : le riz, les haricots et le maïs peuvent paraître peu variés pour nos palais français. Soyez indulgent et ayez toujours à l’esprit que l’île est toujours sous embargo : les denrées en provenance de l’étranger sont rationnés.

La cuisine cubaine pourra vous paraître simple et répétitive. N’oubliez pas qu’elle est directement liée à l’embargo cubain en vigueur depuis 1962.
L’offre touristique : destination en pleine mutation, Cuba construit peu à peu son offre touristique avec les moyens du bord et certaines prestations peuvent alors paraître très simples. Les guides peuvent ainsi manquer d’expérience en comparaison avec d’autres destinations touristiques.
Les aléas d’un voyage à Cuba
A l’arrivée à l’aéroport, le transfert peut être « oublié » par l’agence réceptive en charge de l’organisation de votre séjour. Les agences touristiques sur place n’ayant pas encore les moyens de faire face à toutes les demandes qu’elles reçoivent depuis ces deux dernières années. De même, un transfert privé n’est pas un transfert en voiture haut de gamme mais un simple transfert avec un taxi privatisé pour les personnes l’ayant réservé.

Les soucis peuvent commencer dès l’arrivée à l’aéroport de la Havane. Exemple : personne ne vous attend à l’arrivée !
L’approvisionnement en eau : les problèmes de robinetterie et de tuyauterie sont fréquents à Cuba. On peut être confronté à des coupures d’eau temporaires ou à l’absence d’eau chaude. Ils sont de plus en plus courant ces dernières années. Ces contraintes se posent pour tous les hôtels à Cuba et plus particulièrement dans les villes reculées (Santiago, Holguin) et sur les Cayos (Cayo Las Brujas, Cayo Ensenachos, Cayo Santa Maria, Cayo Guillermo, Cayo Coco, Cayo Paredon Grande et Cayo Cruz).

Encore plus qu’à La Havane, les villes éloignées comme Santiago de Cuba ont du mal à répondre à la demande touristique à tous les niveaux.
Louer une voiture permet une certaine liberté pour voyager à son rythme. La patience devra néanmoins être de mise avant de pouvoir récupérer votre véhicule. En effet, les demandes étant très nombreuses, il arrive souvent qu’un véhicule devant être récupéré le matin ne soit disponible que le soir…. voir le lendemain ! L’embargo a laissé des traces et les véhicules de location ne sont donc pas de première jeunesse. Il faut donc bien penser à vérifier les équipements avant de prendre la route (roue de secours en état…) pour minimiser les incidents techniques sur des routes qui peuvent être en mauvaise état et isolées. En cas de problème, ne pas hésiter à se rapprocher de l’agence touristique cubaine en charge de votre séjour sur place. Elle pourra vous assister dans vos démarches. Sachez que les cubains n’ont pas la possibilité de rappeler des portables étrangers, inutile donc de laisser des messages !

Attention à bien vérifier par exemple que la roue de secours de votre voiture de location ne soit pas elle-même crevée !
Tout comme les locations de voiture, les hôtels sont littéralement pris d’assaut en premier lieu par les américains. Cuba souhaite accueillir plus d’Américains, gages de dollars, ce qui laisse peu de place aux autres visiteurs car les capacités hôtelières sont limitées. Sachez que les Américains ont déjà acheté 80 % des stocks hôteliers pour les deux prochaines années, ce qui pose problème pour le marché européen. Le surbooking (prise en compte d’une réservation par un hôtel alors que celui-ci est déjà complet) devient quasiment banal sur la destination. Il y a quelques semaines, lors d’un circuit, des clients allemands ont du se résigner à dormir dans leur bus faute de chambres disponibles ! Les prix augmentent également mais la montée en gamme des services ne suit pas le même rythme. Les tour-opérateurs ont de plus en plus de mal à trouver des stocks (chambres disponibles) notamment dans les villes historiques et reconnaissent aisément qu’ils achètent à des prix 5* des chambres aux airs de 3*.

A l’image de cette chambre, ne vous attendez pas à une décoration des plus tendances dans la plupart des hôtels.
Les principales nouveautés chez les tour-opérateurs
Dès 2015, certains voyagistes ont entrepris de surfer sur la vague cubaine avec le lancement de clubs francophones. A Varadero, Fram dispose ainsi depuis l’été 2015 d’un Club Framissima via une partie des 385 chambres de l’hôtel Mercure Playa de Oro géré par Accor Hotels. Dans la station balnéaire, Look Voyages a de son côté posé son label Club Lookéa sur l’hôtel Peninsula Varadero avec le Club Lookéa Peninsula Varadero.

L’archipel de Jardines del Rey qui concentre les Cayos est la région touristique cubaine la plus en vogue actuellement.
Depuis l’hiver 2017, il faut compter avec 3 nouveaux clubs francophones qui se démarquent puisqu’ils délaissent tous les 3 l’indétrônable station de Varadero pour s’installer 250 Km plus à l’Est dans l’archipel de Jardines del Rey. Jardines del Rey est un ensemble de plusieurs ilots appelés Cayos réputés pour abriter des plages de sable blanc parmi les plus belles de l’île cubaine.
Ainsi Look Voyages, Jet Tours (avec sa marque Club Jumbo) et Fram lancent 3 nouveaux clubs maison francophones, avec respectivement le Club Lookéa Cayo Santa Maria (sur le Cayo Santa Maria), le Club Jumbo Cayo Coco et le Club Framissima Memories Flamenco sur le Cayo Coco. Parallèlement, de nouveaux hôtels non francophones font également leur apparition toujours dans cette région de cuba qui est actuellement la région la plus active en terme de nouveaux projets touristiques. Certains prédisent qu’elle sera dans les prochaines années la première station balnéaire de l’île, dépassant celle de Varadero.
Les voyages des tour-opérateurs sont essentiellement basés sur des vols de la compagnie XL Airways qui opèrera au départ de Paris – CDG depuis décembre 2016, 3 destinations sur Cuba : la station balnéaire de Varadero, la ville coloniale de Santa Clara, proche de Trinidad et l’île de Cayo Coco. Ces vols, tous combinables entre eux, seront assurés en Airbus A330-300 monoclasse. Les rotations s’effectueront le lundi vers Varadero. Cayo Coco et Santa Clara seront desservies le jeudi en double toucher (l’avion atterrit d’abord à Santa Clara puis à Cayo Coco).
Nouveauté 2019/20
Club Lookéa Explorea Trinidad del Mar – Cuba 

Cliquez sur la photo pour accéder à la fiche technique du Club Lookéa Explorea Trinidad del Mer à Cuba
Notre avis : Le Club Lookéa Explorea Trinidad del Mar 4* (de son vrai nom Memories Trinidad del Mar) est un club situé à 341 Km au Sud Ouest de la Havane. Une localisation très originale pour un hôtel balnéaire non plus situé sur la côte Nord de Cuba (telles les stations de Varadero ou Los Cayos) mais sur la côte Sud, à 20 Km seulement de Trinidad. Et c’est bien là, le point fort de l’hôtel. Rappelons que Trinidad est l’une des villes coloniales les mieux conservées de Cuba. Autre particularité, le séjour englobe la 1ère nuit à La Havane avec une visite de la vieille ville. Bref, un séjour club un peu particulier qui propose plus de découverte dans le cadre d’un nouveau concept appelé « Lookea Explorea ». Mais attention, l’animation francophone est réduite au minimum (contrairement à un Lookéa classique) ainsi que l’accueil des enfants (quelques heures seulement). Pour ce qui est de l’hôtel, c’est un club agréable (car à taille humaine pour la destination) et surtout qui bénéficie d’une plage de sable blanc féérique. NB : comptez 4h/5h pour les transferts Aéroport La Havane – Trinidad.
Autres Clubs francophones…
Club Lookéa Santa Maria 4*

- La plage du nouveau Lookea Cayo Santa Maria : paradisiaque !
Notre avis : Ce nouveau Club Lookéa Cayo Santa Maria à Cuba (le deuxième après le Lookéa Péninsula à Varadero) dont les premiers départs sont prévus à partir de novembre 2016, bénéficie d’une situation exceptionnelle sur la petite île de Cayo Santa Maria, réputée pour abriter les plages parmi les plus féériques des Caraïbes (sable blanc et eaux turquoise translucide). Voilà, pour les points forts car l’hôtel en lui-même est un immense resort de plus de 900 chambres (à l’origine deux hôtels aujourd’hui regroupés en un), vieillissant et proposant un niveau de prestation très aléatoire, plus proche d’un 3* que d’un véritable 4*.
Sol Cayo Santa Maria 4*

- La plage de sable blanc du Sol Cayo Santa Maria (qui accueille également le Lookéa Cayo Santa Maria et le Mélia Las Dunas) est superbe.
Notre avis : Le Sol Cayo Santa Maria est un hôtel au confort simple qui ne date pas d’hier (2001). Il a néanmoins l’avantage d’être à taille « humaine » pour la destination (300 chambres) et bénéficie d’une excellente situation sur la plage de Playa Canon, une plage de sable blanc paradisiaque qui s’étend sur près de 6 Km en continue. Celle-ci comprend d’ailleurs une section naturiste (à l’écart) réservée aux seuls clients de l’hôtel. Autre avantage, la proximité (0.9 Km) du petit centre commercial et touristique de « Pueblo Las Dunas » avec boutiques, cafés, restaurants, discothèque, bowling et bureau de location…
Mélia Las Dunas 5*


- Le Mélia Las Dunas est mitoyen d’un côté du Sol Cayo Coco et de l’autre du Lookéa Cayo Santa Maria.
Notre avis : Le Mélia Las Dunas (2007) est un immense resort 5* situé en bordure de la plage paradisiaque de Playa La Estrella qui s’étend sur 6 Km en continu. L’hôtel est immense (925 chambres réparties sur 24 hectares) mais parfaitement aménagé et original avec deux parties bien distinctes, l’une réservée aux familles et l’autre Adult Only, chacune avec leurs piscines. Que vous soyez donc en famille ou sans enfant, vous serez à l’aise et bénéficierez d’un très bon niveau d’équipement (une dizaine de restaurants, baby-club, mini-club, SPA, base nautique…). Autre avantage, la proximité (0.7 Km) du petit centre commercial et touristique « Pueblo Las Dunas » avec 2 restaurants, 1 snack-bar, une discothèque « Marcaribe », un bowling 6 pistes avec bar, 3 boutiques, un marché artisanal en plein-air et un bureau de location (voiture, jeep, scooter, vélos).
Mélia Cayo Santa Maria 5*

- Le Mélia Cayo Santa Maria est un resort 5* certes très classique mais présentant des prestations sans mauvaises surprises.
Notre avis : Malgré son âge (2004) et un style très classique, le Mélia Cayo Santa Maria est un excellent resort 5 * (confort niveau 4* Sup). Situé entre le Sol Cayo Santa Maria et le Mélia Las Dunas, il bénéficie d’une excellente situation sur la plage de Playa Canon, une plage de sable blanc paradisiaque qui s’étend sur près de 6 Km en continue. Autre avantage : la proximité immédiate (200 mètres) avec le petit centre commercial et touristique de « Pueblo Las Dunas » avec 2 restaurants, 1 snack-bar, une discothèque « Marcaribe », un bowling 6 pistes avec bar, 3 boutiques, un marché artisanal en plein-air et un bureau de location.
Bravo Club Arenal 4* 

Le Bravo Club Arenal en plus d’être bordé par une belle plage n’est qu’à 30 mn de route de la Havane.
Notre avis : Vous souhaitez découvrir les merveilles de La Havane tout en profitant de la plage ? Voici l’hôtel qu’il vous faut. Situé à une demi-heure de la capitale, le Bravo Club Arenal est un modeste club 4* (prestations hôtelières réelles plus proches d’un 3* et non d’un 4 *) est idéalement situé en bordure d’une très belle plage de sable blanc. Un club sans grande prétention mais convivial avec ses 149 chambres. Vous pourrez facilement alterner entre farniente et animations club avec des excursions culturelles à La Havane. Un excellent compromis. Attention : Clientèle majoritairement italienne mais également française avec une animation franco-italienne dans le cadre de l’affiliation « Bravo Club »..
Playa Cayo Santa Maria 5* 
- Le Playa Cayo Santa Maria est un beau resort 5*, l’un des plus récents de la zone (2011)
Club Jumbo Cayo Coco 4* 
- Vue d’ensemble du Club Jumbo Cayo Coco 4*
Club Framissima Memories Flamenco 5*

- Vue d’ensemble du Club Framissima Memories Flamenco classé 5*
- Le Pullman Cayo Coco est un vrai 5* flambant neuf
Pulmann Cayo Coco 5* 

Excursions possibles au départ des Cayos :
Si vous envisagez un séjour farniente dans la région touristique des Cayos moins connue que celle de Varadero, vous vous demandez peut-être quelles sont les possibilités d’excursions pour changer du rythme hôtel – plage – hôtel. Voici les 3 excursions phares généralement proposées à la journée au départ de Cayo Santa Maria ou de Cayo Coco.
TRINIDAD, ville Patrimoine de l’Humanité.
Cliquez-ici pour la présentation complète de l’excursion en pdf
CAMAGUEY, la ville des Grandes Jarres.
Cliquez-ici pour la présentation complète de l’excursion en pdf
SANTA CLARA, la ville du Che.
Cliquez-ici pour la présentation complète de l’excursion en pdf
————-Les croisières du moment————–
Nouveautés 2017 / 2018
Club Lookéa Grand Memories Varadero 4* 
Notre avis : Le Club Lookéa Grand Memories Varadero est un immense resort milieu de gamme (4*) de près de 1000 chambres. Plutôt récent, bien équipé et en bordure d’une belle plage de sable blanc, il comblera une large clientèle mais attention aux longues distances possibles entre les chambres et la plage (celle-ci pouvant être de 600 mètres pour les bâtiments les plus éloignés). L’hôtel passe sous enseigne Club Lookéa sur le marché français à partir de novembre 2011. Si vous êtes sans enfant, privilégiez une réservation dans la section Adult Only « Sanctuary », réservée aux adultes, à taille humaine et à deux pas de la plage.
Club Jet Tours Iberostar Laguna Azul 5* 
Notre avis : Le Club Jet Tours Iberostar Laguna Azul est un immense complexe 5* de plus de 800 chambres, parfaitement équipé et situé en bordure d’une belle plage de sable blanc. Un resort à même de satisfaire une très large clientèle malgré son style désuet et sa décoration vieillissante. Les familles choisiront les chambres spéciales composées de 2 pièces et pouvant recevoir jusqu’à 2 adultes et 4 enfants tandis que les couples opteront pour les chambres SPA situées près du centre de bien être avec accès illimité aux parties communes du Spa (sauna, bain à remous). Mention spéciale pour la variété de la restauration avec pas moins de 5 restaurants (3 dîners à la carte inclus / semaine). L’animation francophone Jet Tours ne débute qu’à partir du 6/11/2017.
Club Coralia Melia Peninsula Varadero 5* 
Notre avis : Ouvert en 2005, le Club Coralia Melia Peninsula Varadero (ex Club Lookéa) est un vaste complexe confortable et très bien adapté pour recevoir les familles : aire de jeux pour enfants de qualité (piscine séparée, bateau pirates, toboggans aquatiques), zone enfants au restaurant, baby-club, mini-club… sans oublier pour les parents une piscine calme réservée aux adultes. Chambres spacieuses (42 m²) et joliment décorées. Architecture réussie aux couleurs caraïbes et belle plage. Un hôtel affilié Coralia avec des animateurs français à partir du 12/01/2018.
Royalton Hicacos 5*

Notre avis : Un hôtel (ex Sandals) plébiscité depuis longtemps par la clientèle qui se démarque pour l’agencement réussi de ses piscines entourées d’une végétation exubérante, son style romantique, son site au coeur d’un domaine de 23 hectares et l’atmosphère calme et cosy liée à la clientèle adulte (hôtel Adult Only). A cela s’ajoute un très bon niveau d’équipement (fitness, squash, bains à remous, base nautique, Spa offrant une large palette de soins…) et des suites spacieuses. Points faibles : Des chambres sans grande originalité qui mériteraient une rénovation au goût du jour et l’agencement en immeubles de deux étages.
Rappel de la meilleure période pour se rendre à Cuba
De fin novembre à mai : c’est la saison sèche. En général, on considère cette période comme la meilleure pour visiter Cuba. Les températures sont plus clémentes sans pour autant être fraîches, sauf certains soirs ou en altitude. De juin à octobre et contrairement aux idées reçus, l’été n’est pas une mauvaise période pour séjourner à Cuba. Le mois d’août est la deuxième haute saison pour le tourisme à Cuba. C’est le mois le plus chaud (entre 30°C et 38°C en moyenne). Septembre et octobre sont les mois les plus pluvieux et également ceux des cyclones.
Bonjour, merci beaucoup pour cette analyse fouillée de ce pays qui fait rêver, je crois, effectivement, qu il faut patienter avant de s’y rendre. Nous sommes allés, cet été, voir la belle Minorque et ses calas dignes des plus belles cartes postales.
Merci pour votre message de soutient,
Cordialement
J aimerais vous faire pars d notre déception. nous sommes arriver hier soir d une semaine a Cuba,a l’hotel Sol Cayo Guillermo, c était notre 2e séjour a cette hôtel. C’est aussi la 26e vacance a Cuba.
Nous avons décidé de prendre une petite semaine de vacance afin de célébré notre anniversaire de mariage ,qu on a pas pu faire en avril ,a cause d un diagnostique de cancer.
Au Sol cayo guillermo, une seul fois on a faite le ménage de notre chambre .la deuxième fois ,il a fallu faire une plainte .Une seule fois la chambre a été faite sur 7 .Nous avons réussi a avoir un drap de coton le 3e soir ,il y avait seulement le couvre pied tâché a plusieurs endroit. Il a manqué de nourriture, il n’y avait pas de variété seulement les mêmes chose et presque pas de choix. Nous étions avec un couple d amis qui eux aussi non pas reçu de service. Ainsi que plusieurs personnes sur le site . Plusieurs personnes ne retourneront plus a cette hôtel. Nous ne sommes pas exigeant quand nous voyageons. C’est la première fois que ça nous arrivent. Beaucoup de gens ont été déçu. C’est dommage car le site a un laisser aller et ce n’est plus comme c’était. En général le personnel est courtois et la mer est magnifique. Pour nous c’est fini sol cayo Guillermo et pour bien d’autre également. J’espère qu’il y aura amélioration car, plus personnes aura le goût de passer ses vacances au Sol Cayo Guillermo.
Merci a vous.
Lise
Bonjour,
Merci pour votre témoignage mais nous ne revendons pas le Sol Cayo Guillermo.
Cordialement
Félicitations pour cet article hautement documenté. Nous sommes partis avec 1 couple d’amis en novembre 2015 au Peninsula lookéa de Varadéro. Nous y avons passé une délicieuse semaine. Et forcément avons été « victimes » des aléas (gentils) de la situation sur place . Pas de serviettes de toilettes dans nos 2 chambres !!!! Il n’y en avait plus . Le camion de la blanchisserie chargé de la livraison qui appartient à 1 service de l’état était en panne !!!! Alors aucune livraison et pas de date de livraison !!!! C’est surprenant mais c’est l’organisation cubaine. 2 jours + tard retour du linge de salle de bains … Le responsable de Lookéa sur place explique les choses telles qu’elles sont et puis c’est les vacances !!! On a utilisé 1 drap c’est la seule chose qu’ils avaient en stock !!! La population est si attachante, ils sont si accueillants , le personnel de l’hotel est au petit soins pour les clients… L’hôtel était un vrai jardin tropical , la nourriture des buffets variée. L’accueil chaleureux nous a fait regretter de quitter cette belle ile découverte aussi grâce à 1 circuit de 2 jours avec couchage chez l’habitant. Moment sympathique d’échange sans pouvoir vraiment se parler – barrière linguistique oblige – nous y retournerons probablement 1 jour quand la folie sera apaisée. Nous y sommes allés juste avant et ne le regrettons pas.
Merci pour votre message et votre témoignage très intéressant,
Bien cordialement
Voici le commentaire récent de voyageurs de retour du Lookea Cayo Santa Maria. Il résume parfaitement la situation que bons nombres de touristes subissent.
Nous rentrons juste du Lookea Starfish Cayo de Santa Maria
Nous déconseillons ce nouveau club lookea starfish cayo de santa maria
Cet hôtel est composé de 2 hôtels identiques starfish 1 et 2, seul le 2 fonctionne car manque de clients! l’autre partie est fermée…. Pas étonnant vu les prestations! Chambres trés peu éclairées , salle de bain ou vous n’aurez jamais plus qu’un filet d’eau car robinetterie vétuste, wc qui fuient Clim et mini réfrigérateur bruyant et serviettes changées que de temps en temps.
Concernant la restauration c’est vraiment médiocre, toujours la même chose poulet, riz pâtes et le même poisson tous les jours par contre des fruits papaye, ananas et goyaves et parfois des bananes flambées mais la queue comme partout pour être servis!! Un restaurant principal très quelconque avec une clim d’enfer ! et un grill prés de la plage pour le midi plus sympa car moins grand et ou on peut au moins prendre le repas dehors mais toujours les mêmes aliments basiques. 2 restaurants de spécialités, un italien infect et un fruits de mer ps mal mais accès limité chacun une fois par semaine.
Les boissons du all inclusive sont bien mème du ricard. de temps en temps. Les petits déjeuners sont assez copieux mais pas de viennoiseries dans un hôtel soit disant 4 étoiles et une seule sorte de pain, des crêpes la aussi la queue mais l’employé est super sympa et bosse comme un malade le pauvre… manque de personnel , de produits aussi, un jour c’est plus de chocolat, l’autre pas de serviettes un autre encore autre chose…. C’est Cuba mais nous les touristes, nous payons quand même pour des manques à tous les niveaux !
On venait se reposer donc pas de soucis mais si vous y allez pour excursionner ce n’est guère l’endroit idéal car rien à voir sur place, les cubains n’y habitent pas du reste et transfert de près de 2 h de l’aéroport, arrivés a 18h30 a l’hôtel donc journée de perdue et départ le jeudi a11H30 de l’hotel donc au final on ne reste que 6 jours !!!
De beaux jardins par contre, mais pas d’éclairage le soir c’est trés dangereux, une dame s’est foulée la cheville. La plage est très belle, du sable blanc et trés fin, la mer transparente sauf quand il y a pas de vagues et nous en avons eues beaucoup lors de notre séjour donc drapeau rouge la moitié de la semaine et interdiction de se baigner. On peut sinon bien marcher le long de cette très belle plage il faut quand même le souligner qui reste le must de ce séjour.
Les transats sont par contre une vraie catastrophe, eux aussi ont plus que vécus mais c’est comme le reste on laisse aller tant qu il y a des touristes …..
Pour le wifi c’est vraiment pas encore au point on vous vend des cartes avec un code 2 € pour une heure de connexion sauf que ça n’a jamais marché même le matin très tôt ou soir très tard comme conseillé, autant ne rien vendre! tout le système est à revoir à ce niveau !! Les moustiques sont trés trés présents malgré les répulsifs puissants et des puces de sable aussi et ça continue a démanger au retour!
Nous n’avons pas fait d’excursions car avions déjà fait un circuit il y a quelques années mais avons eu plusieurs échos plus que négatifs concernant en l’occurrence l’excursion a Trinidad ou on vous laisse a peine 1 h dans la ville, quant à la Havane l’avion soit disant annoncé n’ est plus d’actualité et c’est 11h de car aller et retour pour près de 150 € par personne!! avec un guide pas terrible soit disant diner compris mais déjeuner à vos frais ! et au retour les 2 cars roulaient de front et conduite très dangereuse donc à éviter.
L’équipe lookea est par contre trés bien la chef de village Anais super gentille méne trés bien toute cette équipe , tous sont très agréables avec toujours un petit mot gentil. Quelques spectacles de danseurs professionnels, un concert de rock, des petits orchestres plusieurs fois dans la semaine tout ça est trés agréable.
Au sujet d’XL Airways comme d’habitude on est serrés comme des sardines et un plateau repas a la limite du comestible , attente de prés de 2 h dans l’avion a cayo coco donc pour l’aller c’est plus de 12 h dans l’avion le retour c’est direct et plus rapide 8H30 de vol les vents aidant!
Nous avons fait plusieurs Lookeas, ce n’est guère le mieux, il est mieux d’en choisir un autre…